Depuis son plus jeune âge, Elisabeth avait toujours été de nature « organisé ». Si quelque chose ne se passait pas comme elle le souhaitait, alors, elle se mettait en colère comme jamais. Mais ce n'était pas dans ses habitudes d'être furieuse, ou énervé. Enfin, presque... En cette belle mâtiné à Cripple Creek, la vampirette n'avait pas vraiment fait attention à l'heure, ce qui lui dût un retard supplémentaire. Marmonnant des jurons incompréhensibles, elle se leva de son lit, très rapidement. Elle attrapa les premiers vêtements qui lui parvinrent en main. Elle avait une faim de loup, il fallait à tout prix qu'elle se nourrisse. Elle savait que si elle restait avec des enfants toute la journée, et qu'elle ne se nourrissait, et bien les pauvres choux ne sortiront pas indemnes. S'habillant rapidement d'une robe simple, elle descendit les marches, se dirigeant vers la cave. Pourvu qu'il en reste, se disait-elle. Heureusement, quand elle ouvrit le congélateur, elle découvrit qu'il restait encore des poches de sang qui provenait de l'hôpital. Elisabeth s'attaqua à une poche de sang, puis deux, ensuite quatre. Jugeant qu'elle s'était assez nourri pour la matinée, elle s'arrêta à la quatrième, essuyant le coin de sa bouche dédaigneusement.
Elle sortit alors au pas de course du manoir, jugeant qu'il était suffisamment tard pour qu'elle puisse ranger quelque trucs dans le salon. S'installant dans sa voiture, Elisabeth démarra celle-ci férocement. L'école primaire de Cripple Creek était à un quart d'heure de chez elle. Si elle grillait plusieurs feux rouge, elle arriverait peu-être à temps. Après quelques minutes de voiture, Elisabeth arriva devant l'école, elle se précipita alors vers sa salle de classe. Tous ses élèves était parfaitement installé. Un sourire apparût alors sur le coin de ses lèvres.

ELLIPSE.

La sonnerie retentit, les enfants se levèrent et se précipitèrent vers la sortie. Arquant un sourcil, elle trouvait que la jeunesse était de plus en plus bizzare. Ils avaient passés leur journée à faire ce qu'il voulait, à dessiner, à peindre. Ils avaient bien le droit à une pause, non ? Bon, d'accord, Elisabeth n'avait rien préparé le cour, et du coup elle avait « improvisé ». Elle s'assit alors sur son bureau, corrigeant les contrôles d'hier.>code by shiya.

Des fautes impardonnables. Sérieusement, un gamin de CE1 avait écrit que un plus un est égal à quatre. Je soupirais en passant une main dans mes cheveux, et en m'appuyant grandement contre le dossier de ma chaise. Je me remis alors au travail rapidement, j'aurais la soirée libre si je finissais de corriger toutes ces copies. Je sentis alors de forts bras contre moi, et un petit baiser au coin de mes lèvres. Un parfum frais, comme celui du vent au réveil, un parfum pour lequel je ne me lasserais jamais. Un grand sourire apparut sur mes lèvres. C'était sans aucun doute lui. Jesse. Je me dégageais de son emprise, et me postais à vitesse vampirique devant lui, passant mes bras autour de son cou. Je plongeai alors mon regard dans le sien, mon sourire s'attendrit encore plus. Je ne pouvais que m'attendrir devant lui. Il était tellement parfait. Et encore, parfait n'était pas assez suffisant pour qualifier cet homme qu'était mon mari. Déposant de furtives baisers sur ses lèvres, je dis d'une voix douce « Bonjour docteur ». Il était rare que Jesse vienne me rendre visite à l'école, surtout à l'heure de ma pause, et en plein après-midi. Je fronçais légèrement les sourcils, me demandant ce qu'il faisait ici. « Laisse-moi deviner... Tu as laissé en plan tout tes patients pour venir dire à ta femme à quel point tu l'aimes, hein ? », je le regardais alors tendrement, gardant un air innocent sur mon visage.

Peu importe, il était là, et c'était le plus important. Ils nous restaient une heure avant la fin de ma pause, les couloirs s'étaient fait silencieux. Les copies pouvaient attendre, j'étais avec lui, et c'était primordial. Ils ne m'en restaient que quelques unes, cinq ou quatre, je crois. Il était beau. Il était magnifique. Ils possédaient des yeux bleus qui pouvaient vous faire perdre la tête. Sourire angélique, il pouvait facilement se faire pardonner avec ça. De toute façon, comment pouvait-on lui céder ? C'était juste impossible. J'avais déjà tenté de lui résister, mais rien à faire, je cédai tout le temps à la tentation. >code by shiya.